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LE BOUDDHISME

Introduction du bouddhisme en Mongolie

Le Bouddhisme fut introduit au XVIe siècle en Mongolie lorsqu’un lointain descendant de Gengis Khan, Altan Khan, rencontra le chef tibétain Sonam Gyatso.


Altan Khan se convertit au Bouddhisme et attribua à Sonam Gyatso le titre de dalaï lama.
A partir de période les conversions se firent en masse et les hommes mongols rejoignaient les monastères plutôt que l’armée.
La Mongolie passa du statut de pays belliqueux à ce celui de pays pacifique. Ce qui est encore visible aujourd’hui.
Les moines bouddhistes ont encore une grande influence aujourd’hui et oeuvre à la promotion de la protection de l’environnement et de la faune auprès des populations locales. Ils ont notamment contribué au renforcement de la réglementation sur la chasse mise en place par le chamanisme.

La purge

Le Bouddhisme mongol a survécu à un quasi anéantissement par les communistes (sous la pression de Staline) durant les années 1930. En 1937-38, la presque totalité des 700 monastères du pays ont été détruits et près de 30 000 moines furent massacrés.

La liberté de culte fut restaurée en 1990 avec l’avènement de la démocratie.
Cependant, il est difficile de refaire revivre pleinement cette religion après des décennies d’athéisme forcé. Les Mongols restent toutefois attachés au Bouddhisme même si beaucoup n’en comprennent pas tous les rites. Ils sont d’ailleurs très nombreux à visiter les monastères ayant échappé à la destruction.

Le Bouddha Sakyamouni :

Bouddha signifie “Éveillé”. Le Bouddha Sakyamouni est un personnage historique, ayant vécu au Vème siècle avant l’ère chrétienne. Prince héritier d’un petit royaume indien, marié, père d’un enfant, il se détourne de cette vie mondaine pour devenir moine errant. Après une pratique méditative intense, il atteint l’Éveil et décide de se consacrer à l’enseignement de la vérité libératrice qu’il a découverte, ce qu’il fait jusqu’à sa mort, à 84 ans. Son enseignement a été transmis jusqu’à nos jours, par des lignées de disciples qui en ont réalisé le sens.

Zanabazar :


Fils du souverain mongol Tüsheet Khan, Zanabazar fut déclaré leader spirituel des Mongols Khalkha en 1639 alors qu’il avait tout juste quatre ans. Par la suite, le 5e Dalaï Lama (1617-1682) le reconnut comme la réincarnation de l’érudit bouddhiste Taranatha et lui donna le nom sanscrit de Zanabazar qui signifie “éclair de sagesse”.
Durant près de 60 ans, Zanabazar répandit la doctrine bouddhiste de l’école Gelugpa parmi la population mongole. Celle-ci finit même par supplanter les traditions bouddhistes des “Bonnets rouges” qui prévalaient jusqu’alors et influença grandement les développements sociaux et politques du XVIIe siècle.
En plus de son rôle spirituel et politque, Zanabazar était un prodigeux sculpteur, peintre, architecte, poète, designer, érudit et linguiste. On lui attribue même la renaissance culturelle mongole qui a eu lieu au XVIIe siècle. Il est particulièrement connu pour ses élégantes sculptures boudhiste de style népalais. Il créa également l’écriture Soyombo, qui devînt plus tard le symbole de la Mongolie, afin de faciliter la traduction des textes sacrés tibétains. Zanabazar se servit de ses dons artistiques pour promouvoir le Bouddhisme à tous les niveaux de la société et unifier les tribus Khalkha dans une période de troubles sociaux et politiques.

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