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Architecture Mongole

La yourte habitat traditionnel mongole est adaptée à la nature, à l’environnement, au climat du pays et aux conditions de vie nomade. Le principal habitat des nomades était la yourte (ger en mongol) qui se monte et se démonte facilement. Les caractères importants de l’architecture mongole sont donc la simplicité du montage et du démontage, l’adaptation et la flexibilité de chaque pièce, et bien sur la facilité de transport.

La yourte mongole:

        La yourte habitat traditionnel mongole est adaptée à la nature, à l’environnement, au climat du pays et aux conditions de vie nomade. Le principal habitat des nomades était la yourte (ger en mongol) qui se monte et se démonte facilement. Les caractères importants de l’architecture mongole sont donc la simplicité du montage et du démontage, l’adaptation et la flexibilité de chaque pièce, et bien sur la facilité de transport.

      Les éléments essentiels de la yourte sont les murs et le feutre qui peuvent être rapidement montés et démontés, et transportées sur de longues distances par des chevaux. Les murs sont carrés et constitués de plusieurs sections. Il est possible de rajouter une section si l’on souhaite agrandir la taille de la yourte.

      Le toit est composé de nombreuses longues perches. D’un coté, celles-ci sont taillées et de l’autre, une ficelle est accrochée. Le bout taillé des perches se met dans les trous de la Toono, cercle (rondelle) qui soutient le centre du toit. L’autre bout est solidement noué aux murs grâce à la ficelle. Ainsi, la pression du toit est équitablement repartie sur tout le périmètre des murs. Pour plus d’équilibre et plus de solidité au niveau de la Toono, on ajoute parfois deux ou quatre piliers de support au milieu de la yourte. La Toono et les perches sont ensuite recouverts par le feutre qui est attaché par des cordes.

        L’entrée de la yourte consistait autrefois en un rideau en feutre, alors que de nos jours, on rencontre plutôt des portes en bois. La yourte n’a pas de fenêtre : la lumière de jour entre par l’ouverture de Toono (toit) ou bien, en été, par la porte d’entrée, laissée ouverte.

      L’intérieur de la yourte est très simple. Chaque meuble de la yourte occupe toujours la même place. En plein milieu, il y avait autrefois l’âtre qui est aujourd’hui remplacé par un poêle rond dont le tuyau sort par la Toono.

       La partie Nord de l’intérieur de la yourte est la plus importante. Elle best réservée à l’autel du domicile et les invités les plus importants s’assoient de ce coté. Le coté-Est est réservé aux tâches ménagères et le coté Ouest est réservé à la famille. Toutes ces traditions sont encore respectées de nos jours. La yourte est probablement la meilleure solution au problème de l’adaptation du foyer à la vie nomade. C’est pourquoi, l’habitat mongol a peu évolué jusqu’à nos jours.
Maikhan

La tente mongole : ‘Maikhan’

       En plus des yourtes, les Mongols utilisaient souvent des tentes, ‘Maikhan’ en mongol, elles aussi très simples à monter et démonter. Ils utilisaient ces tentes pendant leurs déplacements. Elles sont composées de trois perches. Deux sont positionnées verticalement et une est placée horizontalement entre les deux autres. Puis ces trois perches sont couvertes par une toile en tissus elle-même attachée au sol par des piquets en bois.

Les tentes mongoles Maikhan sont décorées par de jolis motifs colorés traditionnels.

Les monastères bouddhistes

         En raison de la propagation du bouddhisme dans la steppe, les nomades eurent besoin d’un nouveau type de construction.
         Tout d’abord les moines artisans essayèrent de faire des temples-yourtes. Mais en raison de la croissance du nombre de croyants bouddhistes et comme les moines devaient se rassembler assez souvent dans ces temples pour les cérémonies rituelles, ces yourtes n’offraient plus un espace suffisant.
       Les premières expériences d’agrandissement de la yourte, faites par des artisans mongols ne donnèrent pas de résultat satisfaisant. Pour résoudre ce problème, il fallut alors changer le mode de montage de yourte. Les murs notamment furent renforcés mais en même temps garder ses qualités essentielles.
Du XVIIème au XIXème siècle, les temples-yourtes devinrent de très grande taille. De ce fait, les éléments de la carcasse des murs s’agrandirent et évoluèrent.
        Des colonnes durent d’abord être ajoutées pour assurer la solidité des édifices car en Mongolie, surtout au printemps, il n’est pas rare que le vent souffle assez fort.
Petit à petit ces grandes yourtes prirent la forme d’un polygone. Le montage et démontage des temples devint alors assez compliqué à cause du toit en forme de pyramide notamment. Il fallait donc chercher d’autres solutions plus simples.


        Aussi, les temples yourtes adoptèrent ensuite la forme carrée ce qui rendit le montage plus simple. Malgré les modifications, la même méthode de construction de la yourte restait la même. Les temples carrés étaient très confortables, en particulier pour les cérémonies rituelles des lamaïstes. Dans ce genre de temples, on pouvait rassembler entre 800 et 1100 personnes.
     La solution concernant la construction des temples est incarnée en 1654, par l’édification du temple Tsogchin dans le monastère d’Ikh –Khuree à Urga. La tradition de la construction de ce temple est liée au premier chef religieux de Mongolie : Ondor-Gegeen. On pouvait rassembler 2500 personnes dans ce monastère. Ce temple mesurait d’abord 42 x 42 m, puis il fut agrandi jusqu’à 52 x 52 m en ajoutant de larges galeries de 9 m. Ce qui est intéressant, c’est qu’on pouvait agrandir ce temple par d’autres galeries du même type. La partie centrale du temple est couverte par un toit à quatre coins avec une coupole au milieu.
Durant les siècles suivants de nombreux temples furent construit sur le modèle de Pokchin le temple d’Ikh-Khuree (ancien Urga).
      Malgré l’expansion du lamaïsme dans le pays, les temples-yourtes disparurent néanmoins progressivement en laissant la place aux constructions en pierre inspirées par l’architecture traditionnelle chinoise et tibétaine. Les Mongols continuèrent toutefois à donner aux constructions la forme de yourte.
Pour réaliser ces édifices en pierres ou en bois, les Mongols ont dans un premier temps (XVI ème XVIIème siècle) fait appel à des artisans étrangers. Plus tard au XVIIIème siècle, les Mongols assimilèrent les techniques de construction des immeubles en pierre et en bois.

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