LES BOISSONS MONGOLES
THÉ AU LAIT SALÉ – SUUTEI TSAI
Recette:
Pour 1 théière de x cl :
- 1 litre de l’eau
- ½ litre de lait entier
- 30g de thé en brique ou de thé noir
- pince de sel
Préparation :
Faites bouillir 1 litre d’eau avec le thé durant quelques minutes, ajoutez le lait et laissez cuire à feu doux pendant 3 à 4 minutes.
LAIT DE JUMENT FERMENTÉ AIRAG
Le lait de jument est le lait que produit la jument pour nourrir son poulain durant les six premiers mois suivant la naissance, à raison d’une douzaine de litres par jour.
Il contient beaucoup de lactose, peu de lipides et une bonne quantité de vitamine C.
Consommé par l’homme depuis la Préhistoire, le lait de jument est apprécié depuis des siècles par les Mongols, les habitants de l’Asie centrale et des steppes indo-européennes, notamment sous forme de la boisson fermentée kumiz, et de kéfir. Beaucoup moins consommé dans les pays occidentaux que le lait de vache, le lait de jument suscite pourtant un engouement depuis les années 2000 pour ses qualités nutritionnelles et sa composition assez proche du lait maternel humain.
Des naturopathes lui prêtent de nombreuses vertus thérapeutiques, dans des publications liées à l’agriculture biologique, sans qu’une étude scientifique ne confirme ces hypothèses.
ALCOOL DISTILLÉ ARKHI
L’arkhi, beaucoup plus fort en alcool, fabriqué en bien moindre quantité, est réservé quant à lui, uniquement aux occasions festives : honorer un invité, rendre hommage à un esprit. Il est consommé parcimonieusement. Il faut doubler la consommation d’arkhi avec celle de la vodka qui occupe une place de premier ordre surtout dans le monde urbain.
Enfin, dans certaines régions de Mongolie, une fabrication d’alcool à base de fruits distillés (dars : vin) est aussi pratiquée ; cependant, elle reste marginale et ce sont bien les alcools de lait que l’on trouve au coeur des rituels de consommation.